Vous êtes ici :

Maladie de Crohn : Quels examens pour le diagnostic ?

❝Les récentes avancées technologiques permettent à l'entéro IRM d'explorer efficacement le tube digestif, remplaçant progressivement la tomodensitométrie. ❞
Maladie de Crohn : Quels examens pour la détecter ?

Tout d’abord, la maladie de Crohn (MC) est une affection inflammatoire intestinale touchant généralement les jeunes. Son diagnostic précis est crucial pour orienter le traitement. Les critères conventionnels, tels que l’endoscopie, présentent des limites, incitant à explorer les alternatives, notamment l’imagerie médicale.

1. Symptômes de la maladie de Crohn

Symptômes digestifsSymptômes non digestifsSymptômes généraux
Douleurs abdominales, diarrhées, douleurs anales, écoulements de glaire ou de sang par l’anus, perte d’appétit, nausées et vomissements.Inflammation des articulations du rachis ou des grosses articulations, les aphtes buccaux ou l’érythème noueux, l’uvéiteFatigue, amaigrissement, pâleur, cassure de la courbe de poids et de taille chez l’enfant et l’adolescent.

En savoir plus sur la maladie de Crohn. Cliquez ici.

2. Techniques d’imagerie médicale pour la maladie de Crohn

En deuxième lieu, l’imagerie en coupe, indispensable pour l’évaluation de la MC, a longtemps utilisé la tomodensitométrie (TDM). Cependant, en raison des risques d’irradiation, l’imagerie par résonance magnétique (IRM) gagne en préférence. Nous discuterons ici des techniques, de la préparation du patient et des avantages de l’IRM par rapport à d’autres méthodes.

3.Techniques d’entéro-IRM pour la maladie de Crohn

Ainsi, les récentes avancées technologiques permettent à l’entéro IRM d’explorer efficacement le tube digestif, remplaçant progressivement la tomodensitométrie. En effet, deux techniques de distension intestinale, l’entéroclyse et l’ingestion orale fragmentée, sont discutées, avec une préférence pour cette dernière en raison de son innocuité. En plus, le contraste, composé de méthylcellulose et de sorbitol, améliore la distension.

Évaluation de l'activité de la maladie

L’entéro-IRM est reconnue comme aussi efficace que l’entéro-scanner pour évaluer l’activité de la MC, avec une moindre irradiation. Des études explorent l’efficacité de l’IRM dans la stadification de l’inflammation, soulignant sa sensibilité pour les maladies sévères.

Recherche des complications

L’entéro-IRM détecte avec précision les complications telles que les sténoses, fistules et abcès, offrant une alternative à l’endoscopie limitée au compartiment intraluminal. La détection précoce de ces complications guide le traitement médicamenteux et chirurgical.

Évaluation de la réponse au traitement

L’évolution de la sémiologie IRM après un traitement médicamenteux est analysée pour optimiser les résultats à long terme. La rémission tissulaire est devenue un objectif important, avec un contrôle de cicatrisation par IRM de plus en plus courant.

Quantification du dommage tissulaire

L’IRM, intégrée au Lémann score, offre une évaluation précise du dommage tissulaire cumulé dans l’intestin grêle. Cette mesure guide les traitements et valide de nouvelles stratégies thérapeutiques

En conclusion, l’entéro-IRM, en raison de son efficacité, de sa tolérance et de son faible impact irradiant, occupe désormais une place essentielle dans l’évaluation de la MC. Bien que quelques limites subsistent, ses avantages en font un choix privilégié pour le diagnostic initial et le suivi des patients atteints de la maladie de Crohn. Les développements futurs, tels que des séquences de diffusion, renforceront probablement encore son efficacité.

Découvrez le catalogue d’IRM du GAIM !

Catégories

Réseaux Sociaux

Cet article vous a plu ? Partagez-le !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire

Vous aimerez aussi: