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AVC et AIT : diagnostics, traitements et enjeux en radiologie

❝Les UNV jouent un rôle crucial dans la prise en charge des accidents vasculaires cérébral. Cependant, le manque d'UNV en France entraîne une prise en charge inégale et des pertes de chance pour les patients...❞
AVC et AIT : diagnostics, traitements et enjeux en radiologie

D’abord, l’accident vasculaire cérébral (AVC), souvent appelé “attaque cérébrale”, est une urgence médicale majeure. Provoqué par une interruption brutale de la circulation sanguine dans le cerveau, il peut entraîner des dommages permanents. C’est pourquoi, le rôle de la radiologie dans le diagnostic et la prise en charge de l’AVC est crucial, tout comme la compréhension de l’accident ischémique transitoire (AIT), souvent précurseur d’un AVC plus sévère.

Différences entre AVC et AIT

Il faut dire qu’un AVC survient lorsqu’un apport insuffisant en sang et en oxygène cause la mort de cellules cérébrales. Il existe deux types principaux d’AVC:

AVC ischémique

Il représente 80 % des cas et résulte de l’obstruction d’une artère cérébrale par un caillot.

AVC hémorragique

Moins fréquent, il est causé par une rupture de vaisseaux sanguins dans le cerveau, entraînant une hémorragie intracérébrale.

Aussi, les symptômes de l’AVC apparaissent soudainement et incluent une faiblesse, un engourdissement, une paralysie, des troubles de la vision et des difficultés d’élocution.

Contrairement à l’AVC, l’AIT est une obstruction artérielle temporaire qui n’entraîne pas de lésions cérébrales permanentes. En effet, les symptômes de l’AIT durent généralement moins d’une heure et disparaissent sans laisser de séquelles. Cependant, un AIT est un avertissement sérieux, car il augmente considérablement le risque de survenue d’un AVC dans les jours suivants.

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Les examens indispensables pour le diagnostic de l’AVC

Imagerie cérébrale

En premier lieu, l’imagerie cérébrale est essentielle pour diagnostiquer un accident vasculaire cérébral et distinguer un accident vasculaire cérébral ischémique d’un accident vasculaire cérébral hémorragique :

Scanner cérébral

Rapide et efficace pour détecter une hémorragie, mais moins sensible pour identifier un infarctus cérébral.

IRM cérébrale

Elle offre une meilleure précision pour détecter les infarctus et les lésions précoces, et est recommandée par la Société Française de Radiologie pour une évaluation approfondie.

Autres examens complémentaires

Écho-doppler

Mesure la vitesse du sang dans les artères du cou et du cerveau, détectant les rétrécissements.

Échographie cardiaque

Identifie les anomalies cardiaques potentielles qui pourraient causer un AVC.

Holter

Enregistre l’activité cardiaque sur 24 heures pour détecter des troubles du rythme.

Examen neuropsychologique

Évalue les fonctions cognitives affectées par l’AVC.

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Traitements de l’AVC

Thrombolyse intraveineuse

Il faut souligner que le traitement consiste à injecter un médicament pour dissoudre le caillot et restaurer la circulation sanguine. La thrombolyse doit être donc réalisée dans les 4 h 30 suivant le début des symptômes pour être efficace. Cependant, elle comporte des contre-indications, notamment en cas de risques hémorragiques.

Thrombectomie

D’ailleurs, la thrombectomie est une procédure de radiologie interventionnelle qui consiste à retirer le caillot à l’aide d’un cathéter inséré dans l’artère. Elle est souvent utilisée en complément de la thrombolyse ou lorsque cette dernière est contre-indiquée. La thrombectomie offre une fenêtre thérapeutique plus large (jusqu’à 6 heures après le début des symptômes).

Le rôle des unités neuro-vasculaires (UNV)

En fait, les UNV jouent un rôle crucial dans la prise en charge des accidents vasculaires cérébral. Cependant, le manque d’UNV en France entraîne une prise en charge inégale et des pertes de chance pour les patients. La répartition géographique des UNV doit être améliorée pour assurer une prise en charge homogène.

Téléradiologie : une solution prometteuse

Par conséquent, la téléradiologie permet de surmonter les défis posés par la répartition inégale des ressources. Par exemple, un patient dans un centre hospitalier sans UNV peut bénéficier d’une évaluation à distance par des spécialistes via des technologies de télécommunication. Cela améliore les délais de prise en charge et le pronostic des patients.

Conclusion

La prise en charge rapide et précise des AVC et des AIT repose sur une imagerie cérébrale efficace et un accès rapide aux traitements appropriés. Les avancées en radiologie, telles que l’IRM et la téléradiologie, jouent un rôle vital dans l’optimisation des soins. Pour les radiologues, il est essentiel de rester informés des dernières recommandations et de collaborer étroitement avec les équipes de soins pour améliorer les résultats des patients.

 

En comprenant les mécanismes, les diagnostics et les traitements des AVC et des AIT, les professionnels de la radiologie peuvent mieux répondre aux défis de cette urgence médicale et contribuer significativement à la santé publique.

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